Témoignages

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photo4 Des jeunes de classe de seconde sont allés en pèlerinage à Lourdes du 8 au 14 juin. Ils étaient au service des personnes malades, handicapés et âgées. Ils ont également vécu pleinement leur propre pèlerinage entre lycéens du diocèse (chemin de croix, messe, rencontre, temps convivial...........) Cela a été un  moment riche sur leur chemin de Foi.

leurs temoignages

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Mon premier service de nuit

Voilà plusieurs années que je participe comme hospitalier au pèlerinage diocésain du mois de Juin Pour la première fois en 20l5, j’ai assuré une veille de nuit, avec d’autres hospitaliers et en collaboration avec le service médical. Cela a été pour moi une véritable révélation !
En effet, la personne malade ou handicapée l’est 24 heures sur 24, et souvent nous ne la côtoyons, ne l’aidons que durant la journée. Pendant que nous dormons paisiblement dans notre lieu de séjour, elle continue d’être en difficulté, de lutter contre sa maladie, son handicap, avec en plus le stress de la nuit.
Plusieurs fois sollicité durant cette veille, j’ai pu aider, consoler, rassurer des personnes en difficulté : douleurs, mal-être, besoin pressant, peur suite à un mauvais rêve ou perte de repères dans l’obscurité de leur chambre quand nous arrivions …
J’ai envie de dire, après cette expérience, qu’être hospitalier sans veiller une nuit (ou plusieurs !), c’est vraiment ne pas connaître tout ce que vit le malade, ne pas avoir une expérience complète de notre mission, et aussi manquer des moments tellement beaux et émotionnels ! D’autant plus que comme dans la journée, et même plus, nous avons la reconnaissance de la personne aidée : un merci ou un sourire sur son visage ! C’est comme tout : il faut essayer pour voir ce que cela représente !

Etienne

Je m'appelle Amandine, je susi auxiliaire en gérontologie, j'ai appris à m'occuper des personnes âgées.J'étais allée une fois à Lourdes avec maman. Cet été j'y suis retournée en tant qu'hospitalière. Cela me faisait un peu peur. J'y ai rencontré d'autres personnes qui avaient de l'expérience auprès des jeunes ou des personnes plus âgées. J'ai appris beaucoup !!!. Pas toujours facile de se mettre au service mais donner un peu de réconfort fait du bien à celui qui reçoit mais aussi à celui qui donne
Deux fois j'ai pris un service de nuit, à l'écoute des appels, des besoins des personnes. Avec d'autres hospitaliers, nous sommes allés à la grotte pendant la nuit. Nous y avons vu des personnes endormies sur des matelas. J'ai aussi découvert ce que peut provoquer le passage aux piscines...
Cette expérience m'a fait du bien et m'a aidée à trouver des réponses à mes questions. Avant de partir, je manquais de motivation. Au retour, j'ai subitement eu envie de reprendre le code que j'ai obtenu un peu plus tard.
Je me suis promis de retourner à Lourdes en tant qu'hospitalière dès que possible.

amandine

Amandine

Un hospitalier de Lourdes m'a dit là-bas : « Lourdes est une expérience qui ne se raconte pas, c'est une expérience qui se vit ». Et pourtant je vais essayer de vous expliquer brièvement cette aventure unique. C'est un lieu de rencontres avant tout entre hospitaliers et malades. Pendant une semaine j'ai accompagné des gens que je ne connaissais pas et pourtant à la fin du pélerinage je peux vous assurer que je n'oublierai jamais ces personnes qui se sont révélées attachantes, drôles et pour d'autres touchantes... Marie-Louise, Serge, Soeur Lucie, « Mamie-Noëlle », Marguerite, Michel, Edith, Bernard et bien d'autres encore resteront gravés dans ma mémoire. J'ai vécu Lourdes comme une parenthèse de la vie quotidienne : j'ai oublié les soucis et le stress de la routine. J'avais vraiment le sentiment d'appartenir à la même famille que tous ces pélerins qui étaient venus pour prier ensemble. Je pense que j'ai apporté autant aux malades qu'ils m'ont apporté. Lourdes est une ambiance que l'on ne retrouve nulle part ailleurs, c'est pour cette raison que j'aimerai y retourner un jour.

heloise

Héloïse

Ma conversion à Lourdes

Il est vrai que n'importe quel pèlerinage enrichit notre foi, mais je crois vraiment que partir à Lourdes en tant qu'hospitalière est une démarche encore plus enrichissante car elle respecte entièrement la volonté de Dieu : aimer, donner, servir son prochain. C'est d'abord ma grand-mère qui m'a emmenée à Lourdes pour la première fois en août 2015. J'ai réfléchi un peu et puis j'ai dit oui, tout en précisant que je n'y allais pas pour des raisons religieuses, mais plutôt car j'avais besoin de voir autre chose, aider l'autre surtout. C'était d'avantage une démarche « humanitaire » que spirituelle. Alors je lui ai posé beaucoup de questions car je me lançais dans le monde du handicap et de la maladie. J'avais peur du contact avec les malades, de mal m'y prendre, des réactions brusques.
    Ce que j'aime à Lourdes sans aucun doute, c'est que juste donner de son temps et de sa personne, c'est recevoir en retour mille fois plus que ce que nous donnons : des sourires, des rires, du bonheur mais aussi parfois des moments intimes avec les malades. Il faut savoir les écouter et les rassurer devant les épreuves de la vie car pour beaucoup, Lourdes est un lieu de recueillement et de réconfort. Et quand l'évêque disait à la célébration de bienvenue « ce pèlerinage est aussi le vôtre. », j'ai presque levé les yeux au ciel car je ne venais à la base à Lourdes que pour aider l'autre.
Un moment fort ? J'ai eu à accompagner aux piscines une malade qui avait perdu son mari quelques semaines avant le pèlerinage. Et juste avant que je ne la laisse entre les mains des hospitaliers locaux, elle m'a confié ce moment douloureux pour elle d'une manière si touchante que j'en avais les larmes aux yeux. Ce qui m'a touché en vérité, c'était plutôt le fait que cette dame que je ne connaissais pas, se confie à moi, de voir cette confiance qu'elle avait. Elle manifestait là quelque chose d'absolument incroyable à Lourdes : dans ce sanctuaire, on se sent en sécurité, comme dans un cocon. Il m'arrivait le soir, de vouloir être un peu seule après mon service et parfois vers 23h30, je me promenais encore seule dans le sanctuaire, sans aucune crainte, car je savais inconsciemment que j'étais protégée d'une certaine manière. Souvent, les témoins définissent Lourdes comme « un petit bout de paradis », « un avant-goût du ciel » ; et je ne pourrais pas trouver de mots aussi exacts que ceux-là.
A la fin du pèlerinage, je me suis sentie transformée, j'ai senti qu'il y avait quelque chose au dessus de moi. J'ai été convertie sans aucun doute, et depuis août, mon quotidien n'est plus le même. Et même si je suis allée dans d'autres endroits qui m'ont beaucoup touchée, je voudrais retourner à Lourdes car c'est là que j'ai compris où était l'essentiel dans la vie : la relation à l'autre, le partage, le respect. J'ai fait des rencontres formidables et chaque rassemblement hors-pèlerinage est un bonheur, car je retrouve presque une famille.
PS : N'ayez pas peur des horaires et de l'emploi du temps, la fatigue est vite effacée !!!  

Valentine

Témoignage de Dominique Mase
Infirmier,Membre de l’AMIL

son témoignage

Des jeunes du Lycée Ste Marie d'Aire sur la Lys
à Lourdes en juin 2014

leurs témoignages

C'était mon premier pélé à Lourdes cet été. En partant j'avais un peu peur. Se retrouver entourer de personnes "malades" ce n’est pas toujours facile. Mais arrivée à la gare, j'ai tout de suite trouvé ma place! J’ai adoré ce pélé car on rencontre plein de monde avec qui on garde le contact, des jeunes et des moins jeunes. Ce qui m'a vraiment plu c'est le contact avec les autres, la complicité qui se fait.
Moi, je m'occupais du réfectoire: je servais les repas et j'aidais si besoin à leur donner à manger. Et puis les célébrations sont aussi magnifiques (même si je n'ai pas pu vivre la célébration mariale). En quittant Lourdes, j'avais une chose en tête: revenir très rapidement. 
Ce que je peux dire aux jeunes pour les encourager à venir c'est qu'il faut surpasser sa peur et y aller car à Lourdes tu t'éclates, tu te fais de nouveaux amis, tu vis des choses extraordinaires et surtout tu peux aider les "malades" et ainsi leur faire passer une super semaine!
Lourdes c'est magique, tu pars avec la peur et tu reviens avec plein de bonheur (même si tu n'as pas envie de rentrer!)

Adèle

Avant de venir à lourdes en tant qu’hospitalière, j’en avais entendu parler par Augustin (mon grand frère) et j’y étais déjà allée avec ma famille pour visiter le sanctuaire, Mais je n’avais jamais eu de réel contact avec les malades. J’appréhendais beaucoup ce contact parce que je n’avais pas l’habitude d’être en contact avec des personnes en difficultés, de les aider à manger et ce pendant toute une semaine.

Le premier soir, lors du premier repas où nous avons accueilli les malades tout s’est envolé en quelques minutes. J’étais vraiment super heureuse d’aider et de servir les malades, de rire avec eux, sans même les connaître) etc…. et ce durant tout le pèlerinage.
J’ai vraiment beaucoup aimé rigoler avec eux pendant les repas, les conduire aux différents lieux du sanctuaire, les aider à manger…c’était vraiment quelque chose de formidable et on oublie très vite la fatigue.

Et aussi en tant que nouvelle et jeune, je n’ai pas eu de mal à m’intégrer avec tous les hospitaliers, tout le monde a été très accueillant vis-à vis des nouveaux et c’est quelque chose de formidable, l’ambiance au sein des hospitaliers est très amicale et c’est très agréable de rendre service aux autres dans ces conditions.

Je trouve que même si on se donne beaucoup physiquement (le plus dur c’est de se lever très tôt le matin je trouve) Ce sont les malades qui nous donnent le plus, de la joie, des sourires etc… Et je crois que au final, c’est nous qui avons reçu le plus à la fin du pèlerinage Je garde énormément de très bons souvenirs et j’ai hâte d’y retourner l’année prochaine !! (En ramenant quelques jeunes avec moi)

Pour encourager d’autres jeunes à venir, j’insiste sur le fait que vraiment lorsqu’on se met au service d’une personne en difficultés on passe très vite outre la maladie et ces moments partagés apportent énormément de joie au malade ET à l’hospitalier ! Que le pèlerinage de lourdes n’est pas seulement un pèlerinage des malades mais aussi pour les hospitalier qui partent de là fatigués mais remplis de joie.

therese

Thérèse

« Touchée par la foi à Lourdes »

J’ai eu un AVC en 2012 qui m'a laissée hémiplégique du côté droit. J'étais très heureuse, cet été, d'aller à Lourdes en pèlerinage avec le diocèse d'Arras. Je suis partie en compagnie de ma fille handicapée (trisomie 21) et de ses frère et sœur jumeaux qui étaient des hospitaliers pour la première foi. Un jour l'évêque, Monseigneur Jaeger, a demandé à notre table ce que nous avons aimé à Lourdes. Immédiatement, j'ai répondu "la grotte". C'est vraiment spécial. J'étais assise devant la grotte les yeux fermés écoutant le calme murmure de la foule regardant Marie face à son peuple venant des quatre coins du monde. On entendait des langues étrangères, on apercevait des femmes qui venaient d'Inde, vêtues de sari de couleurs vives; tous pèlerins, les uns, des prière déterminée aux lèvres , les autres , leur corps en attitude de supplication, ou encore touchant l'eau qui de part et d'autre du rocher tombe en ruisselant. C’est impossible de ne pas être touché par la foi palpable qui existe à Lourdes . De plus, en voyant le nombre de malades, même ceux gravement atteints, c’est évident que ce lieu est fortement lié aux gens en souffrance qui suivent l’instruction de Marie "aller boire et la source et s’y laver". Lourdes est pour les malades un foyer où ils trouvent tout simplement solidarité et amour. Les messages de Marie sont toujours aussi valables aujourd'hui, pour les malades et pour nous les malades de cœur : prier Dieu pour se convertir de nos péchés, faire pénitence (confession), boire et se laver avec l'eau de la grotte (purification) et de venir en procession (rendre grâce).

Mary Philipps

« On m’avait dit hospitalier à Lourdes, tu verras, c’est super mais c’est fatiguant. J’y allais donc pour me retrousser les manches, avoir un planning chargé, mettre toute mon énergie pour faire tourner le service. 6h debout, douche, petit-déjeuner, pour être arrivé à l’accueil Notre-Dame à 7h  pour la prière et le lever des malades. Ensuite, tout le monde s’affaire mais voilà qu’on me demande de m’assoir sur une chaise en attendant qu’on ait besoin de moi et qu’on m’appelle !  Déception… ce n’était pas ce que j’avais imaginé ! Plus tard, dans la journée, notre évêque nous rappellera que la joie de la conversion (thème du pèlerinage) c’est se mettre à disposition de la volonté de Dieu, se laisser faire, se laisser retourner … tiens tiens … L’esprit Saint m’aurait-il fait un clin d’œil sur ma chaise ce matin ?... D’autant qu’on est venu très vite me chercher car on avait besoin de moi, et j’y ai trouvé la joie d’une communauté fraternelle de pèlerins et hospitaliers. Se mettre au service donne beaucoup de sens au pèlerinage à Celle qui a dit oui à l’Ange. »

Benoit

Notre premier Lourdes,comme hospitaliers

Nous sommes partis à Lourdes, pour la première fois en tant qu’hospitaliers.
Pour ma part (Justine), c’était également un premier pèlerinage alors que Thomas était déjà parti avec le camp des jeunes.Nous avons tous deux été bouleversé par la force de cette expérience grâce au contact avec les malades.

En effet, c’est très enrichissant de voir la force qu’ils ont en eux, et ce en grande partie grâce à leur foi. De plus, nous sommes arrivés dans une « équipe » d’hospitaliers et d’hospitalières qui nous ont permis de rendre ce pèlerinage inoubliable grâce à leur aide et à leur écoute.

Lors du pèlerinage, des visites ont été mises en place pour permettre aux nouveaux hospitaliers de visiter Lourdes (la visite des sanctuaires et la vie de Bernadette)ce qui nous a permis de combiner le service aux malades et le pèlerinage.
Pour ceux qui le désiraient, une réunion était mise en place chaque jour avec l’aumônier,
ce qui permet de réfléchir sur les moments que nous vivons mais aussi d’apprendre des choses sur la religion (les sacrements, le rôle des diacres,…).

Pour conclure, c’est une forte expérience tant au niveau humain qu’au niveau de notre foi grâce aux temps de recueillements organisés.

Justine et Thomas

Mon premier Lourdes, il y a 17 ans !

De fabuleuses rencontres et des amitiés de toute une vie qui se sont créées, puis le temps passe, les chemins divergent...Puis après un dur début d'année en ce qui me concerne, j'avais besoin de retrouver cette paix d'il y a 17 ans!!!

Me voilà donc engagée en tant que "ROULANTE" avec le pèlerinage du Pas de Calais, avec pour objectif servir et donner tout ce que je suis capable de donner aux " Malades".Cela étant,je ne me voyais pas travailler en tant que hospitalière, la peur de ne pas y arriver certainement, de ne pas être à la hauteur.
Malgré tout, je prends un service de nuit en me disant que je serais certainement chaperonnée et aidée.

La nuit arrive, je me présente à l'infirmière, Marguerite Marie qui m'annonce que nous sommes 4 surveillants pour la nuit.....pour 170 malades!!!!!!Vent de panique au fond de mon corps.... Mais on va y arriver! Après avoir été rassurée par Yvon et François, la soirée se passe bien, puis la première sonnette retentit... Yvon me chaperonne et m'explique certaines choses, et me voilà partie !Un sentiment de gêne au début puis les choses se font naturellement et avec le sourire.

Être au plus proche des malades et les servir.... Ce dont je ne me sentais pas capable je l'ai fait! Cette nuit restera l'un de mes meilleurs moments de ce pèlerinage 2013 car cette nuit là, j'ai compris beaucoup de choses sur ce que chacun de nous vient chercher à LOURDES !!

J'avais autant besoin des malades que eux avaient besoin de moi pour avancer... ensemble!

Laura

Mon premier pélerinage à Lourdes comme hospitalière !

Etre hospitalière à Lourdes pour la première fois est une très belle expérience mais difficile à partager car les mots manquent quelque peu. Se remémorer simplement le pèlerinage donne le sourire, un large sourire car c’était vraiment bien…

La préparation commence par une journée à la maison diocésaine au mois de juin. La matinée est un temps de découverte et de formation pour les novices; il est rassurant de rencontrer l’équipe de direction et découvrir ce qui est attendu de nous. Après une présentation de l’association par Didier BERNARD et ses collaborateurs, une infirmière explique les gestes à avoir envers le malade, les mesures d’hygiène sans oublier de nous rappeler qu’une hospitalière est aussi là pour écouter, rassurer, partager, sourire … Après le repas, un pique-nique partagé dans les jardins (s’il fait beau !), les « anciens » arrivent et une toute autre ambiance s’installe. L’appréhension qui émanait du souci de bien retenir ce qui a été dit s’efface et les belles rencontres continuent. Spontanément, les hospitaliers et hospitalières viennent vers nous et lorsqu’ils découvrent que l’on franchit le pas pour la première fois, ils nous expliquent que c’est une excellente décision et qu’une fois qu’on y est allé, on y retourne, dans la mesure du possible, tous les ans, car c’est comme contagieux … je n’écrirai pas le contraire, je ne ferai qu’affirmer !!!

Le jour du départ, les chaussures les plus confortables aux pieds et la blouse blanche bien repassée sont de rigueur ! De nouveau, l’appréhension est ressentie, de nouveau, elle est vite effacée. Effectivement, dès l’arrivée dans le hall de la gare, l’accueil est convivial et on est guidé. Le service commence dans le train, selon un planning précis. Les échanges se font rapidement avec les malades, il y a ceux qui découvrent (un premier pèlerinage en tant que malade n’est pas toujours simple à accepter), ceux qui connaissent bien voire très bien (là les rôles s’inversent, ce sont eux qui vous rassurent, vous aident et vous sourient !!!). On apprend à se rendre utile, on écoute avec intérêt les conseils que l’on vous donne... ainsi commence concrètement le pèlerinage que l’on n’oubliera jamais.

Les cinq jours qui suivent à Lourdes sont intenses. On est encadré par notre responsable de service et les repères sont rapidement pris. La journée commence tôt, lorsque le réveil sonne à 5h30, ce n’est pas toujours évident ! Cependant, une fois arrivé à l’Accueil Notre-Dame auprès des malades, le mal de jambe, la fatigue, la chaleur sont oubliés et on avance car la minutie, la patience, l’organisation et le sourire sont de mises. On le fait évidemment pour eux mais on se rend compte aussi à quel point cela est gratifiant pour soi car on apprend beaucoup et surtout, on reçoit énormément. On apprend à connaître les pèlerins dont nous avons la charge et chaque moment est propice au partage. L’échange ne se fait pas uniquement par la parole ou l’écoute, parfois, un sourire suffit, prendre une main pour marcher un peu, un geste d’attention ; j’ai le souvenir que la rédaction des cartes postales est un moment très sympathique. Les malades dont je m’occupais avec une autre hospitalière étaient assez autonomes, certains malades sont très handicapés voire complètement dépendants mais lorsqu’on commence, pour ne pas être découragé, soin est pris de ne pas affecter de « cas lourds ».

Il est complexe de sélectionner les moments forts, témoigner de tout est impossible, ils sont trop nombreux !!! La procession mariale est bien évidemment marquante, elle est très attendue de la part des malades comme des hospitalier(e)s. La bénédiction des malades l’est également. C’est précisément ici que les mots manquent pour continuer… Les temps forts sont ressentis et difficilement descriptibles. On vit notre foi car nous sommes aussi pèlerins, on partage avec les malades, avec les autres hospitaliers et hospitalières. Le plus simple est de venir pour découvrir cette fabuleuse expérience !!!

Bertille